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Cybelle - Page 4

  • Du Schubert

    Une mélodie saisissante, l'opus 100, le Trio pour piano et cordes n°2 de Franz Schubert, ce second mouvement d'une grâce aérienne, un air troublant, trop bon, je ne peux que le partager.


    podcast

  • Mr Baratin chez Mr Alfred

    Je suis confuse, voir outrée, je ne crois pas mes yeux, le prix Nobel pour la paix 2009 a fini dans les bras d'Obama, je pensais qu'on attribut tel prix à la personne qui a pu rendre le plus valeureux service à l'humanité, "la personnalité ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix " dit le testament de Mr Alfred, mais je vois que je me trompe, les norvégiens pensent autrement, faute de candidats peut être ( quoiqu'on peut ne pas attribuer de prix!) ils ont discerné ce prix à un président d'un pays avec deux guerres sur les mains, à un président qui n'a occupé son poste que depuis quelques mois, à un président qui n'a fait que parler, à l'attente de l'accomplissement de ses promesses, ils lui ont accordé le plus prestigieux prix pour l'encourager, genre prêt ou crédit à payer plus tard et comme garantie "sa parole", je pensais qu'il n'y en a pas des prix à retardement, qu'il n'y en a pas de prix international pour le "plus beau parleur", je me trompe!

    Obama qui n'a encore rien dit, fait partie de la liste des nominés pour le prix, close en février 2009, président depuis un mois!!

    Alors comme ça, Obama, Mère Teresa, Le 14e Dallai Lama, Mandela, Arafat, sont pareils!! A t-il connu l'exil, la faim, les tentatives d'assassinat, a-t il milité pour la paix, qu'est ce qu'il a fait d’extraordinaire?? Ces gens ont brulé leur vie pour la cause, et le prix est venu couronner leurs efforts, et n'oubliant pas qu'ils ne l'ont pas cherché.

    Sa réaction, un speech bien concocté, malin, six minutes, le flux habituel, l'anniversaire du chien, la famille, l'islam (point focal de tous les conflits), Palestine (point chaud des arabes), l'humilité et la modestie de sa grande âme, je me trouve scidérée par son abilité, un vrai mystificateur.

    Mr Baratin en personne trouve qu'il n'a pas mérité le prix de Mr Alfred alors pourquoi ce geste prématuré, le prix peut bien attendre l'accomplissement de "ses efforts extraordinaires", attendre le renforcement de la diplomatie internationale, et l'apparition (je dis bien) de la coopération entre les peuples, le prix c'est une récompense voyons ce n'est pas "une chance" ni "une incitation à agir".

    Je le vois plutôt décroché un prix pour la littérature, être la personne la plus influente au monde, la plus charismatique.... tout sauf cette mascarade!

     

  • Moi poissoniére!!

    J'ai pour mission de nourrir les poissons de l'aquarium de mon amie-colloc, elle est rentrée chez ses parents pour se fiancer, avant elle me confiait sa vermine de chat, un morveux qui empeste, aggghh que je le hais ce maudit chat, heureusemnt elle l'a donné à sa maman, c'est le chat le plus moche du monde, le plus gâté et le plus malin, il laisse ses poils partout, et il me semble qu'il faisait exprès pour m'énerver, et c'est ma soeur qui le lui a offert, un batard de petit chaton de rue, ban il s'est déguerpit, maintenant les poissons.

    J'avoue que c'est mignon, on a trois petits poissons bon marché, dont j'ignore tout, je dois les nourrir deux fois par jour, un poisson rouge "Mishka"(en russe je pense!)le sien, un poisson blanc "Fartatou" (en dialecte tunisien, papillon) celui de son fiancé, et un gris le mien "Zaâtar" (en arabe, thym) peut être je pensais à un plat de poisson grillé bien épicé aux condiments de montagne.

    L'aquarium n'est pas encore décorée, on manque d'idées, et sur le marchet on ne trouve pas des trèsors.

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  • Au clair de lune

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    La semaine prochaine je prendrai mon premier cours d'espagnol, je ne suis pas très douée pour les langues, mais l'arabe le français et l'anglais ne me suffisent pas, l'espagnol c'est pour lire Lorca, Gabo et Cervantes, mais aussi pour la musique, pour les paroles qui me charment, pour une éventuelle fugue (Il n'en sera pas ravi).

    J'ai hâte à commencer parce que j'en ai marre de rester à la maison, depuis avril dernier, je n'ai rien foutu, j'attends docilement qu'un miracle se produise, j'ai hâte à enfiler ma blouse et retrouver mes bactéries et mes verreries, mais hélas j'attends que "ma souche" vienne du Canada, elle fera une escale à Nante pour finir à Tunis, une denommée Paenibacillus polymixa!

    Et je me demande quelle ironie du sort veut que je me trouve coincée ici, alors que je pourrai me trouver dans un laboratoire au Québec! La même ironie qui veut que je me trouve coincée ici alors qu'Il est quelque part dans ce grand monde, qu'il a tant d'engagements et d'affaires et que je n'en ai aucune!!

    Je ne lui écris plus, je préfére gribouiller sur un blog, il n'apprécit pas cet arrêt, et je ne trouve pas une explication à lui fournir, je n'ai pas envie qu'il lise, je pense qu'il n'accorde pas de l'importance à ce que j'écris, pourtant j'y mets ma chaire, et en dirait qu'il s'en tape du contenu, il s'inquiéte, il se peut que je ne l'aime plus autant puisque je n'ai plus cette flamme qui me reveille à quatre heures du matin pour envoyer un mail, mais il se trompe, je me réveille encore à des heures pareilles et j'écris encore, sauf je ne lui envois plus.

    Je rêve de recevoir une lettre de sa part, il prétend ne pas avoir mon "talent" et ceci m'importe peu, rien que le plaisir d'ouvrir ma boite et de trouver un nouveau message de Lui, mais j'en rêve!

    En évoquant "talent", j'en manque terriblement quand je veux lui écrire un mot, je manque de vocabulaire et d'expression, puisque j'ai écris plus qu'une centaine de lettres, avec  pour théme allers et retours, amour, avidité et amertume et que ça n'a pas changé, j'ai presque tout dit dans les mots les plus touchants, et j'ai beau attendu des répenses, j'en ai reçu qu'une seule, une orpheline lettre qui selon lui résume tout (et c'est vrai d'ailleurs), mais je n'ai pas besoin d'un résumé, je veux pénétrer dans son intérieur, je veux palpiter son âme, je veux lire ses pensées, quand je ne vis pas avec lui pour les voir.

    Et il me refuse ce qu'est à mes yeux très précieux, le pauvre il fait tout pour me satisfaire et je n'ose pas lui demander ceci, j'ai donc appris à écouter (ce que je fais quand il est loin), écouter ses propos mais surtout le son de sa voix, sa tonalité, et j'ai pu dessiner ses états d'âmes à coup de sons. Cette capacité que je perds dés que je le vois, et je me trouve desarmée, face à un être presque inconnu à mes sens pourtant l'essence même de mon être.

    Je tremble, je me blottis dans ce silence qu'il déteste et je m'efforce à le reconquérir, dans ses moments mes yeux picotent et mes doigts se glacent, j'évite ses yeux et je maudis tout ce qui a fait que je me trouve à l'écart, il me faut parfois quelque jours pour me familiariser avec sa présence physique, et ne pas frémir à l'innocente caresse de sa main, ne pas avoir cette cruelle envie de dévorer ses lévres qui sourient ou ne pas sentir cette contraction du bas du ventre quand en dansant ses bras entourent ma taille, il me faut quelque jours d'ébahissement pour cesser d'avoir envie de me cacher et de l'appeler au téléphone.

    A mon grand malheur il ne croit jamais à cela, et si je l'écris? déjà fait! ce n'est pas qu'il ne comprend pas mais il refuse de l'admettre, mes phrases ne lui semblent pas sincéres, il les trouve exagérées, mais c'est exactement ce que je veux qu'il comprenne, que je n'aurai jamais dit chose pareille, moi, la fille têtue à l'orgueil pronocé, si ce je ne l'aime pas exagérement!! voila toute l'histoire, alors j'essaye de dégonfler ma passion et de garder mes mots.

    J'ai envie de lui offrir une boite à musique en mahagoni de chez Reuge, avec la sonate au clair de lune de Beethoven, j'y sens ma fougue, et ma torpeur, mon balancement, comme cette prétendue barque sur le Lac des Quatre Cantons par une nuit glaciale de pleine lune. 

    En voici le premier mouvement.


    podcast

  • Baratin...

    Je me mets à la lecture d'un livre écrit par Barack Obama, je ne suis pas encore allé très loin, cependant j'ai commencé à apprécié sa plume, "Dreams of my father", je le lis en anglais pour éviter d'avoir une idée défigurée à la fin, je fuis les traductions quand je le peux, ce livre c'est Lui (Barbaritto pas Barry!) qui me l'a donné, il l'a acheté dans une librairie à l'aéroport CDG, il a lu sa moitié ou presque quand il me l'a donné, je découvre un écrivain de talent, toutefois je ne suis pas habituée à lire en anglais pour me permettre de critiquer cet ouvrage, même si j'avoue que je raffole pour des écrivains anglophones, de Dickens à Stephen King, et de Rumer Godden à Hemingway, en tout cas le livre me plaît et j'apprécie par dessus tout que c'est le sien, je trouve en réalité un immense plaisir de lire des mots que ses yeux ont caréssé, et de tourner des pages que ses mains ont touché, je suis sérieuse pourtant j'ai l'air totalement barge, une adolescente à fleur bleue, d'ailleurs Obama devrait se sentir outré!!!

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    Je n'étais pas particuliérement éprise par ce personnage, et je pense que c'est du à la propagande qui a accompagné son entrée à la Maison Blanche, et quand j'y pense, je me rends compte que je ne me suis pas donné une chance pour le connaître (Obama évidement!!), que ce sentiment de répugnance est fruit de la frénésie désolante des "tiers-mondains" à son propos, notamment, mes compatriotes Africains et Arabes, qui le prennent pour Le Mehdi l'attendu, ou Isâ-Jésus qui va sauver le monde et combattre l'Antéchrist, (et si c'était lui même l'antéchrist!!) et chacun l'attribut à son compte, musulman ou africain ou encore juif, on oublit qu'il est américain point à la ligne. Sa femme est devenue une icône de mode!!! Ses filles sont sollicitées par les réalisateurs de Hanna Montana, (j'ai horreur des politiciens qui s'étalent dans les médias, je lui préfére un jeune monarque marocain sur ce point) et j'étais prise par une vague de colére contre lui, je l'appelais "Baratin Obama", Quel frimeur!!!

    Mon amoureux, qui est un grand fan de lui, tente de me convaincre de ses qualités, alors j'accorde cette opportunité à Mr Obama, pourvu qu'il réussisse à me faire changer d'avis (Pour qui je me prends enfin!!!!).

    Un petit détail me gêne, mon Barbaritto se sert d'un marque-page avec de l'alphabé hiérogliphe, qu'Elle le lui a offert en Egypte, Elle y inscrivit son éternelle dévotion, "forever" m'a blessé plus que le fait qu'il s'en sert.

  • Grippe, tisane et citronniers

    1191601068TncCKR.jpgJe me porte mal, un rhume, je me dis depuis hier soir, là je commence à en douter, c'est une grippe assurément, je me sens misérable, j'ai mal partout, mes yeux brûlent, je respire difficilement, (une bronchite!!) je peux encore m'assoir et parler, mais ça devient de plus en plus dur. Ma soeur m'a concocté une tisane, un sacré mélange de verveine, thym, romarin, camomille, menthe, grain de fenouil, fleurs d'oranger... et je ne sais quoi d'autre, peu importe du moment où le simple fait d'en boire une soulage et apaise et remonte le moral, qu'elle soit peu curative, je m'en fiche, j'ai pris des médicaments, pourvu que ce ne sera pas le méchant H1N1!

    Au fond je n'ai pas peur, si je le contracte je ne mourrai pas "Nchalla", mais je dois rester saine au moin jusqu'à la semaine prochaine, ma tisane manque du citron, les citronniers du jardin semblent guéris, je les croyais morts, depuis l'hiver ils n'ont pas fleuri, les feuilles étaient jaunies et enroulées, les branches présentaient des petites plaies et il n'y avait pas de pousses, j'ai vu le propriétaire les traiter, et voila que la semaine derniére, en les contemplant de ma fenêtre à ma grande surprise, j'ai découvert des petits citrons tout verts sur tous les arbres, j'ai jubilé, j'adore les arbres, mais surtout la citronade que ma soeur prépare. 

    Ma tête cogne, j'ai besoin de sommeil.

  • Les femmes du monde

     

     

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     TBWA pour Amnesty International France 

     

    Hier j’ai vu une vidéo qui date de 2006 sur facebook, dans laquelle, deux filles se font poursuivre par une « meute d’hommes surexcités, au plein centre du Caire…, une centaine d’hommes qui courent après elles dans le seul but d’en abuser », une autre montre une tentative de viol collectif dans le stade du Caire, ce que j’ai vu m’a littéralement choqué.

    Du viol collectif, du harcèlement  sexuel flagrant, un sujet à ne pas discuter en Egypte,  la peur du scandale, la honte, l’honneur, la réputation… en parler est un tabou ! « Les hommes sont innocents, les femmes coupables », « c’est les filles qui nous cherchent, elles n’ont pas à s’habiller comme ça », c’est ce que disent les hommes pour se défendre.

    Selon le centre égyptien pour les droits de la femme 83% des filles se sont fait harceler, on compte 55 viols par jour et en pleine rue !!!! Les autorités négligent le phénomène, le parti des « islamistes des frères musulmans » donne la solution « Le voile » !!

    En Egypte il n’y a pas d’autre solution, réveiller la conscience publique est une tâche de titans, qui ne donnera ses résultats que très tard, les femmes n’ont pas le choix. Après ce que j’ai vu, Inès Dghidi pourra-t elle encore se tenir contre le port du voile?  Le voile ou le viol, en Egypte on ne dispose pas d’autre alternative!!!

    Pourtant jusqu’aux années 70 la femme égyptienne a  été  libérée et respectée, à voir leur cinéma d’époque, miroir de la vie.

    La situation des femmes en Egypte est bien plus lamentable, puisque l’on continu à circoncire les jeunes filles, pire encore Nagla Al-imam, une avocate égyptienne encourage les arabes tout court à violer les israéliennes!!!

    Son voisin le Soudan condamne les femmes qui portent des pantalons « larges sous le hijab » et lapide celles qui mettent des sous-vêtements sexy !!

    L’Afghanistan leur impose le port de « la maison des tortues », la burka.

    Les mariages précoces forcés en Inde ou au Bangladesh, les grossesses et mortalité des adolescentes,si elles ont de la chance elles en sortent avec une fistule et l'incontinence, elles seront rejetées par leur mari, et exclues de leur communauté.
     

    Les soldats du Tsahal abusent des palestiniennes, ainsi que leurs collègues israéliennes.

    Même en France, 5% des femmes sont victimes d’inceste. [Femme actuelle]

    J’en déduis que toutes ces femmes sont victimes d’une mentalité qui dépasse de loin toute religion et morale, une phallocratie pure et dure, qui accordent aux hommes un statut supérieur aux femmes et à leur agression une sorte de légitimité.

    "Naître femme est le pire des chatiments", il me semble que Lorca avait bien raison, c'est les femmes qui portent la croix de l'humanité.

    Et je me félicite amplement d’appartenir à un pays, atypique et exceptionnel (par rapport à ses voisins- on n'a pas encore un ministère de parité comme la Suéde) dans lequel on fête les femmes depuis 1957, année marquée par le code du statut personnel,  de l’instauration de l’égalité entre femmes et hommes, de l’abolition de la polygamie déjà marginale et mal vue , de la liberté du port du voile, le travail, le divorce, le mariage, le vote, la condition de la femme a basculé, nous en sommes pionniers dans le monde arabo-musulman.

    Et ceci grâce aux fondateurs de la Tunisie moderne, depuis l’époque  de Khair-Eddine Pacha, Cheikh Snoussi,  Abdelaziz Thâalbi  César Benattar qui défendent la cause des femmes, notamment l’éducation des filles, en arrivant à Tahar Haddad, « Notre femme dans la charia et la société »,le livre culte, largement controversé, condamné par les conservateurs, Haddad répudié par la société, traité d’hérétique, Haddad qui s’exile et meurt dans l’isolement total, Hadad dont les idées ont été perpétuées et enfin concrétisées par le leader de la Tunisie indépendante, Feu Habib Bourguiba, sans oublié le cheik de la Zeitouna  Mohammed Fadhel Ben Achour, jusqu’à l’actuel chef d’état, qui a renforcé cette chaine de reformes,  « Il n’y aura ni remise en cause ni abandon de ce que la Tunisie a pu réaliser au profit de la femme et de la famille ».

    Les statistiques en parlent mieux, 58,1% des étudiants en supérieur sont des femmes, elles occuperont plus tard tous les secteurs, des plus prestigieux, armé, aviation, police, corps médicale, magistrats, avocats, gouvernement, chambre des députés, aux plus exténuants, chauffeurs de taxi, de bus, de métro, ouvrières dans les usines de textiles, dans les terres fertiles, femmes sur les timbres, sur les pièces de monnaies, chercheuses, artistes, actrices, ambassadrice, ministres…

    Des problèmes on en a beaucoup, mais je me permets encore de prendre un taxi seule, à deux heures du matin, en robe de soir, pour rentrer chez moi, je me permets d’aller aux stades, et de choisir de mettre ou pas le voile, de choisir l'homme que j'épouse et le métier que j'exerce. 

    Des problèmes il y’en a partout, mais être femme en Tunisie c’est un luxe, après ce que j’ai vu hier.

     

     

  • A night in Tunisia

    Il est parti, ses départs doivent avoir un air banal, il ne fait que ça quand je l'ai connu, des interminables aller-retours, une nuit à Isanbul, un déjeuné à Stockholm, un cours à donner à Nairobi, une conférence à Abu Dhabi, petite escale à Paris, il saute dans un autre avion et repart vers une autre ville, Abidjan, Londre, Le Cap, Franckfort, Dubai, on ne sait jamais... Tunis peut être, pour l'amour de mes yeux!!

    Il passe comme un doux rêve, effleure mon visage comme un papillon, et repart, et je dois absolument l'attendre sagement, je n'ai pas le choix d'ailleurs, je l'attends pour l'amour de ses yeux!

    Le vide, j'essaye de le combler avec des souvenirs, de préférence il n'en fait pas partie sinon ce sera insupportable, ce soir je pense à une soirée, du jazz, Manda Djinn, ce 9 septembre, à Tunis, chantant l'un des masterpieces, the interlude, "A night in Tunisia" de Dizzy Gillespie, "route 66", du gospel sans choeur pour me décevoir, "Scandalise my name", "happy day", ou encore "Lady day", en hommage à Billy Holiday, autre hommage à Sara Vaughn, une agréable soirée pour le public, une soirée comme les autres pour moi, j'y étais seule et je ne pensais qu'à lui...

    The moon is the same moon above you
    Aglow with its cool evening light
    But shining at night, in tunisia
    Never does it shine so bright

    Je souhaite tant qu'il reste, Each wonderful night in tunisia, des nuits magnifiques quand il vient, des nuits glaciales quand il part....

     

    A Night In Tunisia, Ella Fitzgzerald


    podcast

  • Détective Conan

    404496734_small.jpgL'une des mangas les plus populaires au monde, de Gōshō Aoyama, inspiré par Arthur Conan Doyle, Maurice Leblanc, Edogawa Ranpo, Agatha Christie, George Simenon, et autres as du polar, ce mangaka a fait venir au monde un petit personnage prodige, intelligent et très drôle, l'un de mes préférés petits choux animés, car "il n'y a jamais qu'une seule vérité", sa phrase culte. on peut voir quelques épisodes sur ce lien http://www.wat.tv/video/detective-conan-episode-93-s3p5_raub_.html, et voici un morceau de la bande originale.


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  • Cher sommeil

    Le sommeil refuse de m'enlacer, j'écoute Tchaikovsky et je m'efforce à oublier tout le monde, Tchaikovsky, Swan Lake, op 20, acte II, scène 1, Swan Lake, dance of the "fee-dragee", "Swan dance", le grandiose Lac des Cygnes, un petit bout de rêve commence à se faufiler, comme Odette je plane au dessus du chateau, le château, Neuschwanstein Castle, le majestueux château de Baviére, le nouveau rocher de la cygne, un époustouflant château de contes de fée, du broyard, une petite lune, de la neige, le sommeil me berce, je ne pense plus à personne, je ne sens plus rien, rien que "le plaisir de s'enfoncer dans les eaux noires du rêve, croyant qu'on en reviendra toujours". [Stéphane Audeguy]

    Je me noie, j'oublie, je m'endors.

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    Neuschwanstein castle Bavaria
  • Je t'aime et je me tais

    Ce soir je me trouve incapable de lui dire je t’aime, ce n’est point parce que je ne le suis pas, quelqu’un a dit qu’on ne s’aime vraiment que si on arrête de se le dire, je me rappelle d’une lettre, cette lettre :
                                                                                                                                                                  14 Février 2009
    « C’est une paranoïa ici, c’est la Saint Valentin, l'on dirait tout le monde est amoureux !
    J’ai passé la semaine à faire les tours des boutiques avec mes amies pour choisir des cadeaux pour leurs compagnons. J'ai réalisé que je ne t'ai jamais fait de cadeaux!
    Et c'est parce que je ne trouve pas un qui peut te plaire, vraiment je ne sais pas, je trouve de belles idées pour les filles mais quand je me demande qu'est ce que je peux choisir pour toi je me bloque!!
    Je ne fais qu'écrire des messages, des lettres, un vrai carnaval de mots, de couleurs, de folies qui encombrent ta boite, elles ont pris des cadeaux juste pour faire comme tout le monde, pour la coutume, pour ne pas être déphasées, elles iront diner en tête à tête, mais aucune d'elles n'est vraiment autant amoureuse que moi, pourtant moi je serai la seule qui reste bien seule!
    Tu devrais remarquer que je t'écris de moins en moins, je manque de mots j'ai l'impression d'avoir presque tout dit... je vais peut être faire comme Nietzsche et me mettre à m'envoyer des lettres de ta part, ça t'épargnera mes coups de tête!
    Depuis que je t'ai aimé les fêtes me font flipper, entourée de dizaines de gens qui ne m’entourent pas, je dévisage ces gens cherchant ton cher visage, comme si t'allais jaillir de nulle part juste pour me dire je suis là à tes côtés, comme si j'allais sentir ton souffle dans le creux de mon cou, souvent je me perds dans mes pensées en pleine foule tout devient calme je n'entends plus rien que les battements de mon cœur, je t'imagine, je t'invente, je te dessine, je languis, et je me réveille, le cœur alangui, je me trouve dans une boule en verre, présente en chaire et en os, le cœur voguant dans un autre univers, c'est toi mon unique belle histoire, on a beau tout rêver, tu dépasses le rêve!
    Tu ne peux jamais saisir à quel point je me sens seule, terriblement seule, j'ai comme un trou noir dans ma vie, comme si mon âme m'a quittée, pourtant je sors et je vois du monde et je passe du temps, au tréfonds de moi une petite fille aveugle qui se fait perdre l'ouïe par une bombe, j'ai du mal à te faire comprendre ce que je sens vraiment, ou à quel point je t'aime, d'ailleurs ce mot commence à m'écœurer, c'est la définition de mon existence: qui suis je?? Un être qui vit pour t'aimer!! Ça te fait peur?? J’ai très peur moi-même, de tomber malade d'amour, de devenir obnubilée, de ne plus jamais guérir.
    Mais tu es l'homme que j'admire, l'air que je respire, mon amour... et comme on dit, j'ai tout pris de toi jusqu'au sens du frisson. Je ne te demanderai pas d'être le mien, ni de faire des miracles pour moi, je n'aurai tant de chance que quand tu m'aimeras, tes mains sur ma peau valent perles et diamants. »

    Enfin j’ai choisi un cadeau, que j’aime, et j’ai brisé les quelques milliers de kilomètres qui nous séparent, ce matin là il a reçu dans son bureau une douzaine de roses blanches, il a dit plus tard que tellement elles étaient blanches que les bouts des pétales semblent verts, expéditeur inconnu, mais il a su que c’était de ma part, c’était mon message :


    « Rita Hayworth était une mordue de voyages, dans toutes les villes du monde là où elle débarque son prince Ali Agha khan a pu embellir ses matinées par de magnifiques bouquets de fleurs, je pense que même son alzheimer n’a pas pu ternir l’éclat de ces joyaux vivants.
    Et moi mon cœur si j’aurais ce même pouvoir j’inonderai tes jours d’amour et de fraicheur, mais tout ce que j’ai à t’offrir c’est ma passion un absolu désir que je ne peux jamais combler simplement parce que ton absence le nourrie. J’envierai ces fleurs quand tes mains les toucheront, serai je un jour ta fleur unique ? »

  • Mon émouvant amour

    Si je reprends mon ancienne habitude de lui écrire des lettres, je reprendrais par la suite toute la cascade d’habitudes qui s’en suit, surtout ce lourd chagrin qui m’empêche de respirer, des qu’il s’éloigne.

     Cet après midi, j’étais presque qu’aux nuages, ou je l’étais assurément, quand on est aux nuages on a l’impression de flotter on est entouré de leur blancheur fraiche, du coup on ne voit plus leur contour et leur forme, on dit qu’on y est presque sans réaliser qu’en réalité on est plein dedans, on était la bas cet après midi.

    Légère, épanouie, heureuse, enfin du bonheur doux comme un bonbon fruité qui fond lentement sur la langue, et répand dans la bouche son gout sucré, tel était notre bonheur, j’ai fermé les yeux fortement, pour tatouer son visage dans mes pupilles, je savais que le bonheur est éphémère, que le soir dans mon petit lit vide, je vais fouillé ma mémoire pour l’évoquer, et je n’aurais que l’amertume de ma salive, hier encore j’étais dans ses bras, ce soir je rase les murs, j’aurais un autre bonbon certainement, toutefois, il me manque ce bonheur, intense, et j’ai peur surtout que je m’y habitue, le sevrage sera dur, et c’est justement cette habitude que j’ai cru être capable de m’en débarrasser, l’habitude de m’habituer à sa présence, comment pourrai je simplement ignorer tel bonheur qui m’envahit à sa simple vue ? Comment serons nous capables de nous maîtriser quand chacun aime l’autre plus que l’autre, on se bousille on s’abime on se brûle au minuscule contact, on se dispute,  on se blesse… mais on s’aime.

    Jaloux et convoités, on s’attire, on attire les autres,  on s’affole, on se ressemble si fort au point de refuser de l’admettre parfois, comme quand au réveil, on regarde sa propre image nu dans un miroir, on fait généralement cette grimace de terreur et en s’éloigne rapidement, sans pour autant se mépriser, on continu à aimer sa personne, on continu à s’aimer de plus en plus fort.  

    J’avais l’habitude de lui écrire et je crains la reprendre, j’ai fait ce blog pour écrire à lui sans qu’il lise, cependant je lui ai filé le lien, mon unique faible cet homme ! Mais il n’a jamais regardé, et ça m’a poussé à parler, et c’est ce qu’il préfère de loin!

  • Sorrows of wingless sparrows

    Justement, ce besoin d’écrire, urgent, m’empêche de dormir, un besoin  astreignant, qui endolori si on l’ignore, tout comme manger ou pisser ou vomir, vital !

    Mais pour écrire quoi ? Un baffouage ?  Et je cherche… profondément je me sens déçue, je refoule  mes larmes, je retiens mes hoquets, à peine, rien de si dramatique, seulement il me manque, atrocement, et quand je le vois je le fuis, suis-je normale ?? Presque ! 

    Lui, exigent comme un roi, moi piètre comme un moineau aux ailes coupées, et je me colle des plumes volées pour sauver ma fierté, quand sa voix annonçant son arrivée devant chez moi, fait fondre la cire de mes plumes, moi je tourne le dos, j’érafle mon exaltation, j’omets mon besoin urgent de me jeter dans ses bras, peu m’importe ce qu’il en pense, je suis maîtresse de mes émotions !!

    Pure illusion, c’est lui le maître de mes émotions, c’est lui mon maître, je suis sur sa main comme ce moineau mesquin, je suis assoiffée,  affamée,  tout ce qu'il me donne me parait si peu, la gourmandise est un pêché, certes, mais la faim, « la faim humilie, la faim avilit, la faim vous fait oublier votre famille, vos amis, vos proches, la faim vous transforme en monstres » dit Malika OUFKIR, moi j’ai toujours faim, moi j’ai faim de lui, l’assouvir ce n’est pas mon soucis, je m’épuise à la dissimuler sous cet air désinvolte qui frôle l’insolence, je repousse  toute chance de craquer et me soulager parce que je suis malade d’orgueil, et mes pêchés s’entassent !  

    Je suis tel un moineau sans ailes qui se prend pour un  paon, le paon est dénué de ses plus belles plumes,  et le chagrin persiste.

     

     PS: j'ai enfin trouvé un titre à mon livre que je n'ai pas encore écris, sorrows of wingless sparrows! pourtant il n'y a que moi, seul sparrow.

     

  • Beetlejuce

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    Beetlejuce,  "jus de cafard", dans le monde des morts, série de dessins animés des années 1990 diffusée sur France2 ou Canal+, je ne sais plus où est ce que je l'ai vu, j'avais dix ans ou presque, j'ai adoré cette ambiance gothique, drôlement sinistre, les personnages fofolles, complétement barges, l'araignée Ginger, (partenaire de Fred Astaire!!), danseuse de claquette, Lidya la jeune fille vivante, aux paupiéres mauves, Beetlejuce aux chaussettes qui puent, à l'odeur verte qui tue, à la dégustation des cafards, sa maison sur la colline, de l'horreur comique, une série qui a marqué mon enfance, la simple vue des photos me fait vibrer, tel La famille Adams, La princesse Shéhérazade, Lucky Luc, Tom et Jerry, et pleins pleins d'images creusées dans ma mémoire, Beetlejuce j'ai oublié son nom, ses amis, mais pas son costume rayé, ses cafards, et la dernière scéne du générique, il tombe raid mort et porte une fleur blanche sur son torse, Beetlejuce je l'ai cherché sur les forums, après un bon bail, je l'ai trouvé.
    J'étais frappée par le nombre de personnes qui cherchent comme moi, une série oubliée, avec quelques indices maigres, on a tous regardé des dessins animés, on a aimé certaines séries, mais à un age relativement jeune, on se rappelle que de quelques scénes floues, crépues, des flash, des noms tordus tel qu'on les a percu enfants, et on essaye de trouver a tout prix un petit fil qui nous conduit à la belle époque de l'insouciance, sincérement j'ai pleuré quand j'ai trouvé Beetlejuce, j'ai recollé un petit morceau au grand puzzle de mon histoire personnelle, et les dessins animés, je n'arrête pas de craquer pour certains, Détective Conan, Oggy et les trois cafards, Magic-school-bus, les Pokémons.... le matin avec un pti'dej au lit rien que du bonheur!
    En écrivant ceci, en me rappelant d'une ancienne note "Cucarachas" j'ai remarqué que j'ai un faible pour les... cafards!

     

  • De l'art coréen

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    ''L'art contemporain coréen à Tunis'', une exposition collective qui se tient du 1er au 30 septembre 2009, au musée de la ville de Tunis (palais Kheireddine),avec la participation de 6 plasticiens coréens, je suis passée jeter un coup d'œil rapide, après ma déception, ce soir là, j'ai voulu voir des films animés au jardin du palais, "Ambouba" (court métrage) et "Les triplettes de belleville" (long métrage), mais la projection a été annulé pour une raison que j'ignore, bref de l'art coréen, j'ai apprécié le travail de Bahk Seon-Ghi, il met en exergue la méthode de suspension du charbon afin d'introduire les effets de troisième dimension dans ses oeuvres, ce même artiste a décidé de créer une œuvre spéciale, mesurant plus de trois mètres, et de l'installer sous la voute du palais Kheireddine, en hommage à l'amitié tuniso- coréenne.
    J'ai aimé surtout le travail du photographe Kim Jung-Man qui exprime en noir et blanc, dans son œuvre ''costume du vent'', la beauté traditionnelle de la femme coréenne. Et c'est cette même photo qui décore l'invitation à l'exposition.
    L'importance du tableau réside dans la dynamique poétique et le potentiel artistique expressif, vivant et communicatif que le peuple coréen considérait depuis toujours comme force primordial de l'art.
    source: TAP

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  • Attendre ce n'est pas tendre!

     Je suis ici, j’attends depuis le matin, plus que quinze heures se sont écroulées, et moi chez moi, seule avec moi, j’attend qu’il aura du temps pour moi, et que c’est contraignant de voir le temps refuser de rouler plus vite, même pas normalement, «  Tu as l’éternité et l’instant, quelle importance, dit Maalouf, Le temps est l’hameçon des ténèbres, ne te laisses pas leurrer… », impossible de ne pas me leurrer, quand le temps et les autres complotent pour que je ne le vois pas aujourd’hui, lui et moi dans la même ville enfin, et que je souffre d’attendre, je me suis montrée patiente, bien sage, je pourrais attendre encore des heures si j’aurais la certitude qu’il viendra à la fin, mais il ne vient pas, il me l’a apprit…le soir.

    Ma patience ne s’est pas récompensée, ni gratifiée, même pas remerciée ni regrettée, et me voilà alertée depuis le beau matin, un autre matin va bientôt naitre et je me bats pour dormir, j’ai bu beaucoup de thé,  j’ai même bu du café, ce que je fais rarement,  et bêtement, parce que si j’ai arrêté d’attendre un peu tôt, j’aurais au moins pensé qu’au lieu de sortir voir ce spectacle qui porte mon prénom ( à vocation soufi l’on dit !) j’aurais prévoir mon sommeil troublé par tant de stimulants, j’aurai aussi pensé que dormir sera mieux qu’attendre, au moins je m’échappe à l’ironie de voir le temps se moquer de moi, ou de penser qu’il passe ce maudit temps avec des autres !!

    Je suis terriblement râleuse, pourtant un simple mot de sa part sera capable de me faire taire, je ne lui en veux pas réellement, je me sens tellement mal au point de souhaiter qu’il reparte et me laisse tranquille, de toute façon il est absent pourtant à côté ! J’ai décidé de ne pas pleurer cette fois, mais il parait fort probable que je changerai d’attitude, et je ne ferai que ça tout au long de son séjour (pas si long que j’en songe), et pour finir une tisane et « Les jardins de lumières » pourvu que mon cerveau épuisé se lasse et sombre dans un oubli obscure.

  • Emotions... ma chaire!

    Emotions ! Quand est ce que j arrêterai d’avoir des émotions ?  C’est fatiguant c’est ennuyeux !! Quand on éprouve en même temps un torrent d’émotions contradictoires, la famille, les amis, l'amour, les gens, tous prodiguent des  émotions, personne ne passe dans ma vie sans m’affliger des émotions je dois avouer que c’est de ma faute je suis sensible, ma prof d’anglais me l’a dit un jour en classe de deuxième année,  « You are so sensitive  that is your strenth » avait elle raison ??  aussi le genre de relations que je partage avec les autres est particulièrement profond, pourtant souvent ceci a l’air d’être superficiel, je me trempe dans les sensations jusqu’aux os, avec soif, avec cette folle rage des gens qui passent par  une ville inconnue pour peu de temps,  ils ne dorment plus ils ne se reposent plus, ils n’ont pas le temps pour s’asseoir, ils veulent voir le maximum, découvrir connaître la ville, toucher son « cœur » sa quintessence, ils la mémorisent avec tous leurs sens, ils apprécient tout même ses poubelles et ses clochards, parce qu’ils savent qu’ils partent rapidement qu’ils n’auront pas pour longtemps, qu’ils n’ont pas du temps pour s’y installer pour se faire des amis pour s’attacher pour changer des choses ou même pour laisser une trace si mince soit elle, ils passent rapidement de ville en ville comme moi j’erre dans cette vie, à en juger de l’intensité de ma rage, mon attention la manière avec laquelle je l’observe, les choses que je découvre, les passants que je rencontre, je me trouve comme ses éternels voyageurs, sans même bouger de cette ville, je suis tout comme eux, ceux qui viennent et qui partent comme des étoiles filantes dans un ciel d’été, je suis consciente qu’à ce rythme, je dois bientôt partir moi aussi, d’ailleurs je le sens au tréfonds de moi, c’est pour bientôt, comme tout le monde le sens, et comme personne ne le dit à personne, on quitte la ville l’un de ces jours, sans dire adieu aux passants, emportant sa curiosité de voire d’autre villes, sa peur de l’inconnu, sa soif de l’aventure, son amertume de laisser derrière quelques affaires suspendues quelques passants remarquables, quelques coins de la ville toujours inaccessibles, enfin c’est ça une vie, c’est une ville qui n’appartient jamais à personne, tous ceux qui partent n’en gardent que des souvenirs, reste à faire un effort pour en avoir de bonnes, seul compagnon de route.  


     

  • Plus vide la vie

    Micheal Jackson, Edward Kennedy, Willy Ronis, Patric Swayze, des personnages talentueux de la grande comédie de la vie, se retirent de la scéne l'un après l'autre, tous en cette années de 2009, que Dieu bénisse leurs âmes! Que la mort prendra une pose jusqu'à l'année prochaine!


     

  • L'île de Chikli

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    La petite île de Chikli, aussi connue sous le nom de Chekla est une réserve naturelle au milieu du lac de Tunis, situé dans une lagune de faible profondeur unie à la mer, dominée par une forteresse espagnole "Saint- Jacques" qui date du XVIe.
     
    L'accés à l'île est  reglementé, il faut demander une autorisation, la seule issue coté terre, c'est à La Goulette (station Goulette Casino du TGM), il y'a une route qui part en plein milieu du lac où il y a un poste de garde nationale, il faut un bon marcheur pour pouvoir taper les 8 Km en aller et retour, toutefois, il est possible de louer un bateau du club nautique des berges du lac et à l'occasion avoir une visite guidée, avec un spécialiste des oiseaux et historien. 
     
     

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  • Films tunisiens

    C'est une  liste de films tunisiens classés selon leur année de sortie en salles à partir de 1966, en mentionnant le réalisateur.

    1966 : L'Aube (Omar Khlifi)
    1968 : Le Rebelle (Omar Khlifi)
    1968 : Mokhtar (Sadok Ben Aïcha)
    1969 : Khlifa le teigneux (Mahmoud Ben Halima)
    1969 : Om Abbes (Ali Abdelwahab)
    1969 : Sous la pluie de l'automne (Ahmed Khchine)
    1970 : La mort trouble (Claude d'Anna et Férid Boughedir)
    1970 : Une si simple histoire (Abdellatif Ben Ammar)
    1970 : Les Fellagas (Omar Khlifi)
    1971 : Yosra (Rachid Ferchiou)
    1972 : Et demain... ? (Brahim Babaï)
    1972 : Sourakh (Omar Khlifi)
    1972 : Au pays du Tararanni (Férid Boughedir, Hedi Ben Khlifa et Hammouda Ben Halima)
    1972 : Ommi Traki (Abderrazak Hammami)
    1973 : Sejnane (Abdellatif Ben Ammar)
    1974 : Les enfants de l'ennui (Rachid Ferchiou)
    1975 : Les Ambassadeurs (Naceur Ktari)
    1975 : Fatma 75 (Salma Baccar)
    1976 : Soleil des hyènes (Ridha Béhi)
    1977 : Le mannequin (Sadok Ben Aïcha)
    1978 : Un ballon et des rêves (Mohamed Ali Okbi)
    1978 : La noce (Troupe du nouveau théâtre)
    1978 : Deux larrons en folie (Ali Mansour)
    1979 : Mon village (Mohammed Hammami)
    1980 : Aziza (Abdellatif Ben Ammar)
    1982 : La ballade de Mamelouk (Abdelhafidh Boussida)
    1982 : L'Ombre de la terre (Taïeb Louhichi)
    1982 : Traversées (Mahmoud Ben Mahmoud)
    1982 : La trace (Nejia Ben Mabrouk)
    1984 : Les baliseurs du désert (Nacer Khémir)
    1984 : Les anges (Ridha Béhi)
    1985 : Le Défi (Omar Khlifi)
    1986 : L'Homme de cendres (Nouri Bouzid)
    1986 : Sabra et le monstre de la forêt (Habib Mselmani)
    1986 : La coupe (Mohamed Damak)
    1988 : Les Sabots en or (Nouri Bouzid)
    1988 : Champagne amer (RidhaBéhi)                    

    1988 : Le cri étouffé (automne 86) (Rachid Ferchiou)
    1988 : Arab (Fadhel Jaziri et Fadhel Jaïbi)
    1989 : Layla ma raison (Taïeb Louhichi)
    1989 : Le collier perdu de la colombe (Nacer Khémir)
    1989 : La nuit de la décennie (Brahim Babaï)
    1990 : Cœur nomade (Fitouri Belhiba)
    1990 : Halfaouine, l'enfant des terrasses (Férid Boughedir)
    1990 : Barguellil (Ali Labidi)
    1991 : Poussière de diamant (Fadhel Jaïbi et Mahmoud Ben Mahmoud)
    1992 : La guerre du Golfe... et après ? (Nouri Bouzid, Elia Suleiman, Borhan Alaouie, Nejia Ben Mabrouk et Mostapha Derkaoui)
    1992 : Bezness (Nouri Bouzid)
    1992 : Les zazous de la vague (Mohamed Ali Okbi)
    1992 : Le sultan de la médina (Moncef Dhouib)
    1994 : Les Silences du palais (Moufida Tlatli)
    1994 : Les hirondelles ne meurent pas à Jérusalem (Ridha Béhi)
    1994 : Échec et mat (Rachid Ferchiou)
    1995 : La Danse du feu (Salma Baccar)
    1995 : Un été à La Goulette (Férid Boughedir)
    1996 : Essaïda (Mohamed Zran)
    1997 : Tunisiennes (Nouri Bouzid)
    1997 : Redeyef 54 (Ali Labidi)
    1998 : Keswa - le fil perdu (Kalthoum Bornaz)
    1998 : Noces de lune (Taïeb Louhichi)
    1998 : Demain, je brûle (Mohamed Ben Smaïl)
    1999 : Les Siestes grenadine (Mahmoud Ben Mahmoud)
    2000 : Sois mon amie (Naceur Ktari)
    2000 : La saison des hommes (Moufida Tlatli)
    2001 : Fatma (Khaled Ghorbal)
    2002 : Poupées d'argile (Nouri Bouzid)
    2002 : La Boîte magique (Ridha Béhi)
    2002 : El Kotbia (Naoufel Saheb Tabaa)
    2002 : Le chant de la noria (Abdellatif Ben Ammar)
    2002 : Bedwin hacker (Nadia El Fani)
    2002 : Satin rouge (Raja Amari)
    2002 : Khorma (Jilani Saadi)
    2002 : Chant du millénaire (Mohamed Zran)
    2003 : Une Odyssée (Brahim Babaï)
    2003 : La Danse du vent (Taïeb Louhichi)

    2004 : La villa (Mohamed Damak)
    2004 : Parole d'hommes (Moez Kamoun)
    2004 : Le prince (Mohamed Zran)
    2004 : باب العرش/ Noce d'été(Mokhtar la3jemi)
    2005 : Fleurs d'oubli (Salma Baccar)
    2005 : Bab'Aziz (Nacer Khemir)
    2006 : Making off (Nouri Bouzid)
    2006 : VHS Kahloucha (Nejib Belkadhi)
    2006 : Tendresse du loup (Jilani Saadi)
    2006 : La télé arrive (Moncef Dhouib)
    2006 : Bin El Widyene (Khaled Barsaoui)
    2006 : Lambara (Ali Labidi)
    2006 : Conte à rebours (Fitouri Belhiba)
    2007 : Al Haditha (Rachid Ferchiou)
    2007 : Ouled Lenine (Nadia El Fani)
    2007 : Mare nostrum (Mourad Ben Cheikh)
    2007 : Un si beau voyage (Khaled Ghorbal)
    2008 : L'autre moitié du ciel (Kalthoum Bornaz)
    2008 : Thalathoun (Fadhel Jaziri)
    2008 :Cinecitta/شارع الحبيب بورقيبة 7 (Brahim Letaief)