Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Emotions... ma chaire!

Emotions ! Quand est ce que j arrêterai d’avoir des émotions ?  C’est fatiguant c’est ennuyeux !! Quand on éprouve en même temps un torrent d’émotions contradictoires, la famille, les amis, l'amour, les gens, tous prodiguent des  émotions, personne ne passe dans ma vie sans m’affliger des émotions je dois avouer que c’est de ma faute je suis sensible, ma prof d’anglais me l’a dit un jour en classe de deuxième année,  « You are so sensitive  that is your strenth » avait elle raison ??  aussi le genre de relations que je partage avec les autres est particulièrement profond, pourtant souvent ceci a l’air d’être superficiel, je me trempe dans les sensations jusqu’aux os, avec soif, avec cette folle rage des gens qui passent par  une ville inconnue pour peu de temps,  ils ne dorment plus ils ne se reposent plus, ils n’ont pas le temps pour s’asseoir, ils veulent voir le maximum, découvrir connaître la ville, toucher son « cœur » sa quintessence, ils la mémorisent avec tous leurs sens, ils apprécient tout même ses poubelles et ses clochards, parce qu’ils savent qu’ils partent rapidement qu’ils n’auront pas pour longtemps, qu’ils n’ont pas du temps pour s’y installer pour se faire des amis pour s’attacher pour changer des choses ou même pour laisser une trace si mince soit elle, ils passent rapidement de ville en ville comme moi j’erre dans cette vie, à en juger de l’intensité de ma rage, mon attention la manière avec laquelle je l’observe, les choses que je découvre, les passants que je rencontre, je me trouve comme ses éternels voyageurs, sans même bouger de cette ville, je suis tout comme eux, ceux qui viennent et qui partent comme des étoiles filantes dans un ciel d’été, je suis consciente qu’à ce rythme, je dois bientôt partir moi aussi, d’ailleurs je le sens au tréfonds de moi, c’est pour bientôt, comme tout le monde le sens, et comme personne ne le dit à personne, on quitte la ville l’un de ces jours, sans dire adieu aux passants, emportant sa curiosité de voire d’autre villes, sa peur de l’inconnu, sa soif de l’aventure, son amertume de laisser derrière quelques affaires suspendues quelques passants remarquables, quelques coins de la ville toujours inaccessibles, enfin c’est ça une vie, c’est une ville qui n’appartient jamais à personne, tous ceux qui partent n’en gardent que des souvenirs, reste à faire un effort pour en avoir de bonnes, seul compagnon de route.  


 

Les commentaires sont fermés.