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  • Je suis HETERO

    Je suis allée dîner avec des amis et je me suis fait draguer par une gouine! Elle m'a bouffé des yeux, elle jouait avec sa langue et souriait, on a cru qu'elle avait les yeux pour l'un des garçons, mais il s'est avéré que c'était bel et bien moi qui l'intéressait, d'autant plus qu'on était deux couples, et moi le chaperon, je me suis amusée à m'imaginer avec une femme, non impossible je suis hétéro avec tout mes respects pour les invertis.

    Enfin ça ne m'a pas flaté, je détéste qu'on me drague de cette maniére, je déteste qu'on me drague tout court, même quand c'est un garçon!

    Avec Barbarito c'est le bordel, on se dispute tout le temps, et il a cessé de me faire la cour depuis un bail, quand c'est lui, je me sens aux anges, mais il a cessé d'être passionné, derniérement il a oublié de m'offrir mes fleurs comme chaque fois, il a la tête ailleurs!

    Il me manque au point d'avoir "le mal de lui", au point de jouer l'indifférente!

    Je ne le verrai pas le jour de l'an, j'ai le pressentiment que je ne le verrai que dans des mois, et ça me tue!

     

  • Joyeux Noel

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    This Little Babe (BENJAMIN BRITTEN)


    Carol Of The Bells (UKRAINIAN LEONTOVYCH)

    podcast

  • Le fil de l'araignée

    Le prix littéraire le plus prestigieux du Japon porte le nom d’un certain Akutagawa Ryunosuke, un écrivain, dont quelques unes de ses nouvelles sont des chefs-d’œuvre au Japon, conteur de petites histoires fichtrement fantastiques, son style rigoureux se distingue nettement dans les quelques paragraphes qui composent chaque œuvre.

    Akutagawa a mis fin à ses jours par ingestion de cyanure, me rappelant Mishima Yukio autre écrivain japonais qui s’est affligé le seppuku, je me demande comment on peut choisir de mourir quand on vit dans le pays le plus raffiné du monde!

    Le fil de l’araignée, une nouvelle d’Akutagawa que j’aime beaucoup, une histoire à la manière de Lafontaine ou des récits de la mythologie grecque, brève déchirante, faute de traductions françaises, j’empreinte cette version contée par Aizen.

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    Il était une fois un homme nommé Kandata,
    c'était un criminel au cœur froid et d'une rare cruauté.
    Il avait été voleur, escroc, manipulateur, assassin,
    et avait fini par trépasser d'une mort violente à son tour.

    Il se retrouva alors dans les ténèbres de l'enfer,
    tantôt à croupir dans un lac de sang,
    tantôt à marcher pieds nus sur la montagne épineuse.
    Il ne vit autour de lui, que l'obscurité s'étendant à l'infini,
    dans un océan de souffrance.

    Plus haut, quelque part
    dans une bulle universelle du cosmos,
    L'araignée du paradis terrestre, l'amie de Shaka,
    l'être absolu de lumière et d'éveil, dit:

    "cet homme mérite peut-être d'être sauvé,
    Par son unique bonne action, il a contribué à épargner
    le minuscule insecte que je suis:
    Au lieu de m'écraser,
    il m'a laissée en vie."

    Shaka ne parla point.
    Mais acquiesça de la tête.
    La petite araignée tissa alors son fil
    qu'elle laissa descendre le long du puits.
    Le fil d'argent descendit profondément dans les abîmes,
    dans cet interminable tunnel.

    L'homme recourbé par le poids de la douleur,
    souffrait de toute son âme,
    quand soudain il vit une lueur et leva la tête.
    Un minuscule point de lumière brillait tout en haut,
    au dessus de sa tête.

    Il vit alors un mince fil argenté,
    brillant d'éclat dans l'obscurité.
    Et s'écria le cœur rempli d'espoir :

    "j'ai trouvé le moyen de sortir d'ici!...
    L'homme éclata de rire, dans un élan de folie.
    "Mais voyons voir si ce fil est assez résistant,
    pour me permettre de me suspendre à lui,
    et me hisser jusqu'en haut!"

    Il tira sur le fil, et celui-ci lui sembla étrangement solide.
    Alors il se précipita pour se hisser à la force de ses bras,
    en suivant le point lumineux au lointain.

    "J'y arriverai cette fois, ricana le bandit,
    personne ne pourra m'en empêcher!...
    c'est la chance de ma vie pour m'échapper de ce trou!..."
    Il montait, petit à petit, endurant l'effort avec peine.
    Le point lumineux lui semblait encore trop lointain.

    "J’y arriverai...j'y arriverai, grinça t-il des dents,
    plus vite...plus vite...il le faut!..."

    Soudain, il eut un doute:
    Depuis combien de temps
    était-il entrain de grimper le long de ce fil?

    Une heure?
    Un jour?
    Une année?
    Une vie?

    L'homme douta subitement avec frayeur
    de la résistance du fil.
    "Résistera-il à mon poids tout au long de mon ascension?"
    Il fut alors pris d'une terrible angoisse,
    et pour la première fois, il regarda en bas.


    L'homme fut terrifié par ce qu'il vit:
    Beaucoup d'autres, comme lui,
    attirés par la lumière,
    s'étaient agglutinés et se battaient pour attraper le fil.
    Certains commençaient déjà à monter.

    Kandata cria avec fureur:
    "C'est moi qui l'ai vu en premier! Arrêtez, n'approchez pas, redescendez!"

    Les autres âmes, avides de leur propre salut, n'écoutaient pas.
    Un amas de corps, souillé par la haine et l'avidité,
    mais habité par l'espoir continuait de s'agrandir autour du fil.

    L'homme s'empressa alors de monter de plus belle,
    Mais s'aperçut qu'une autre âme l'avait rattrapé de vitesse,
    et était parvenu presque' au même niveau que lui.

    Kandata désespéré,
    lui donna un violent coup de pied
    et le fit tomber du fil.
    Le corps chuta et fut rattrapé par les ténèbres.

    "C'est bien fait pour toi,
    jura l'homme dans l'hystérie,
    voilà ce qui arrivera à tous ceux qui essaieront de me doubler!
    Ce fil est à moi!"

    Shaka, vit son action,
    et eut le cœur rempli de compassion et de tristesse.
    Il ne parla point.
    Mais l'araignée compris, et coupa net le fil.

    Araignée du matin, chagrin.
    Araignée du soir espoir.
    La vie ne tient qu'à un fil.


  • Millenium

    Je succombe à la saga suédoise du défunt Stieg Larsson, Millenium, pourtant d'habitude je fuis les oeuvres étalées dans les médias, la polémie me dégôute, sauf que cette fois je suis attirée, la couverture, "Emily the strange" ou "Mercredi Adams" au regard hostile et têtu, au collier vaudou aux têtes de poupées Barbie, le titre du premier tome, Les hommes qui n'aimaient pas les femmes, je n'ai pas pu m'empêcher de faire leur connaissance, ma curiosité dépasse mon dégôut.

    Je me prépare aussi pour l'hibernation, je procéde à la dévorade des livres qui me tombent sous les mains, je me bourre de mots, d'expressions, d'idées, d'autres personnes, pourvu que je serai une autre l'année prochaine.

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  • Débris de fin d'année

    J'ai un rhume, je n'ai pas quitté mon lit, je me suis réveillée vers euuh .... 17h, je me suis couchée vers 01h!!!!

    Je n'ai pas quitté la maison depuis mercredi, sauf hier pour une heure de footing!

    J'ai deux boutons rouges sur les joues!

    Mes cheveux et mes ongles en voie d'extinction!

    Je n'ai pas commencé ma bibliographie!

    Je suis en vacances depuis avril!

    En fin du compte, cette année est la pire de ma vie!

    Je suis ravie que ce sera bientôt fini, je pense que je vais dormir jusqu'à l'an prochain!

    En attendant mon hibernation imminente, je me nourrie.... de livres, hier c'était l'Attentat, maintenant j'ai dévoré les Dix Petits Négres, je vais attaquer La rue Morgue d'Edgar Allen Poe!

    Je vous ai pas dit! Je suis aussi amatrice du polar anglophone, spécialement!

    J'attends avec une délicieuse excitation (que j'ai perdu) voir Robert Downey Jr devenir Holmes, je suis fan des deux!

    J'ai Presley, Um Kulthum, Zacarias Ferreira, Schubert et Aznavour dans la même playliste!

     

  • L'attentat

    Je viens d'achever un Amélie Nothomb, L'attentat, et je me trouve perplexe, je me pose des questions du genre que je n'aime pas!!

    De quelle catégorie de personne suis je? suis je belle de l'intérieur? suis je belle de l'extérieur? puis je me contenter d'être belle d'un seul côté? si oui, lequel me sera plus cher? entre un Laid à l'âme pure et un beau dieu superficiel le quel sera l'élu de mon coeur? suis je dans les normes? dois je être dans les normes? quel sont ces normes? qui met les normes?

    Un livre gênant, étrange, Nothomb présente un romantisme "gotique" comme servir un kir au sang, la couleur est toujours pourpre mais le goût dépendra de celui qui en boit, je n'ai pas détesté son style, aussi extravagant que ses chapeaux noirs, j'ai admiré la maniére avec laquelle un écrivain de sexe féminin décrit les émotions et les fantasmes sexuels d'un personnage mâle et fictif, je doutais au début qu'Epiphane ne soit une femme, ensuite sa façon de considérer sa laideur m'en a dissuadé, ça ne peut être qu'un homme!

    Voici quelques extraits, un plaisir qui se répéte tout au long de ses 152 pages;

    "Ces instants de grâce furent foudroyants. Mis
    bout à bout, cela ne faisait jamais que quelques
    secondes, mais à mes yeux le navet entier s'en
    trouvait justifié. Cent soixante-cinq minutes
    creuses et moches pour dix secondes de splendeur,
    cela correspondait aux proportions de
    l'existence humaine : soixante-dix années de vie
    pour une semaine d'extase."


    "Quand on dit « Sibérie »,
    personne n'a envie de sourire : c'est un mot qui
    charrie la prison et la mort. Les gens normaux
    n'ont pas envie d'explorer la Sibérie : il faut être
    fou pour vouloir aller voir où coule le fleuve
    Amour.
    Et puis, n'est-il pas significatif que l'Amour
    soit un fleuve, et non une montagne, un marécage,
    une plaine ou un plateau ? Le fleuve n'est il
    pas, par excellence, ce qui coule, ce qui
    ne cesse de fluctuer ? L'amour n'est-il pas le
    sentiment le plus héraclitéen qui soit ? On
    ne se baigne jamais deux fois dans le même
    amour.
    Le fleuve, c'est ce qui relie la terre à la mer, le

    stable à l'instable, le connu à l'inconnu."

  • Le baiser

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    Un jour quelqu’un a dit, les souvenirs sont un moyen de s'accrocher au passé, certains sont ci douloureux qu'on voudrait les oublier, mais un souvenir peut aussi être un don, une chose qu'on peut visiter encore et encore dans le but de s'emplir d'un peu de bonheur, et parfois un moment devient un souvenir à l'instant où il se produit parce qu'il est tellement vrai, tellement pur et important qu'on veut s'en emparer pour toujours.


    Je me fais des souvenirs, je me nourrie de souvenirs, maintenant un souvenir m’effleure, une soirée au mois de mai il y a presque deux ans, lui, un homme charmant, très sûr de lui, inaccessible, un petit peu snob sur les bords, amateur de beauté, me conduit chez moi, il se gare, je me trouve incapable de quitter la voiture, mes jambes me lâchent, mon cœur palpite, soudain une immense fatigue m’envahit, je soupire, ma tête s’alourdie, je la pose sur son épaule, comme une colombe survolant le monde trouve enfin l’auditeur de sa lettre.


    Il s’est figé, j’entends une phrase, « j’ai quelque chose à te dire ! » J’écoute, puis rien!


    Une main chaude saisi mon menton, un bras entoure mon cou, des doigts empressent mes joues, mes doigts s'agrippent sur la main, mes lèvres se repulpent, un visage m’observe, un souffle m’embrase, une bouche me caresse, humide, tremblante, mon cœur bondit, elle s’approche de ma bouche rendu ronde par ses doigts forts et doux, j'haléte, mes yeux refusent d’y croire, mais ma peau se brûle sous la sienne, ses lèvres enlacent les miennes, il me goûte, m’absorbe, s’affole et les mots pénètrent en silence.


    Il n’a jamais dit cette chose qu’il voulait dire, mais j’ai compris.

    Inconsciemment j’étais consciente que ça ne s’arrêtera plus, mais j’ai approuvé le besoin le plus primaire qu’il en soit, celui de parler, consciemment, l’homme d’une autre femme vient juste de m’offrir le plus cher baiser que j’ai jamais eu, et avec un bouquet de mots fou et magiques, moi je disais des mots logiques.


    Je pense quand je le vois que Klimt nous a peint dans son Baiser, ou mon homme lui-même s’appelait Gustav dans une vie antérieure.

  • La boquilla

    Ska cubano: La boquilla

     

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