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Attendre ce n'est pas tendre!

 Je suis ici, j’attends depuis le matin, plus que quinze heures se sont écroulées, et moi chez moi, seule avec moi, j’attend qu’il aura du temps pour moi, et que c’est contraignant de voir le temps refuser de rouler plus vite, même pas normalement, «  Tu as l’éternité et l’instant, quelle importance, dit Maalouf, Le temps est l’hameçon des ténèbres, ne te laisses pas leurrer… », impossible de ne pas me leurrer, quand le temps et les autres complotent pour que je ne le vois pas aujourd’hui, lui et moi dans la même ville enfin, et que je souffre d’attendre, je me suis montrée patiente, bien sage, je pourrais attendre encore des heures si j’aurais la certitude qu’il viendra à la fin, mais il ne vient pas, il me l’a apprit…le soir.

Ma patience ne s’est pas récompensée, ni gratifiée, même pas remerciée ni regrettée, et me voilà alertée depuis le beau matin, un autre matin va bientôt naitre et je me bats pour dormir, j’ai bu beaucoup de thé,  j’ai même bu du café, ce que je fais rarement,  et bêtement, parce que si j’ai arrêté d’attendre un peu tôt, j’aurais au moins pensé qu’au lieu de sortir voir ce spectacle qui porte mon prénom ( à vocation soufi l’on dit !) j’aurais prévoir mon sommeil troublé par tant de stimulants, j’aurai aussi pensé que dormir sera mieux qu’attendre, au moins je m’échappe à l’ironie de voir le temps se moquer de moi, ou de penser qu’il passe ce maudit temps avec des autres !!

Je suis terriblement râleuse, pourtant un simple mot de sa part sera capable de me faire taire, je ne lui en veux pas réellement, je me sens tellement mal au point de souhaiter qu’il reparte et me laisse tranquille, de toute façon il est absent pourtant à côté ! J’ai décidé de ne pas pleurer cette fois, mais il parait fort probable que je changerai d’attitude, et je ne ferai que ça tout au long de son séjour (pas si long que j’en songe), et pour finir une tisane et « Les jardins de lumières » pourvu que mon cerveau épuisé se lasse et sombre dans un oubli obscure.

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