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Cybelle - Page 7

  • Histoire du paysan de Makter

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    MAKTAR

    On a découvert à Makter, l’ancienne Maktaris, une inscription archéologique de grande valeur, c’est l’épitaphe d’un paysan qui raconte sa vie, avec un accent de sincérité plein de saveur :

     «  Je suis né, dit-il, d’une famille pauvre, mon père n’avait ni revenus, ni maison à lui.

    Depuis le jour de ma naissance, j’ai toujours cultivé mon champ, ma  terre ni moi n’avons pris aucun repos. Lorsque revenait l’époque  de l’année où les moissons étaient mûres, j’étais le premier à couper mes chaumes, lorsque passaient dans la compagne les groupes des moissonneurs qui vont se louer autour de Cirta, la capitale des numides, ou dans la pluie qui domine la montagne de Jupiter, alors j’étais le premier à moissonner mon champ.

    Puis quittant mon pays, j’ai, pendant douze ans, moissonné pour autrui sous un soleil de fer, pendant onze ans, j’ai commandé une équipe de moissonneurs et j’ai fauché le blé dans les champs des numides.

    A  force de travailler, ayant su me contenter de peu, je suis enfin devenu propriétaire d’une maison e d’un domaine aujourd’hui, je vis dans l’aisance. J’ai même atteint les honneurs je fus appelé à siéger au sénat de ma cité et de petit paysan devins censeur.

    J’ai vu naitre et grandir autour de moi mes enfants et mes petits enfants, ma vie s’est occupée paisible et honorée de tous. »

    Ce passage m’a singulièrement  touché, extrait d’un vieux livre que j’ai déniché  dans le grenier d’un vieux couturier ami de mon père intitulé « Histoire de la Tunisie ». Ce paysan de l’antiquité, pouvant être mon ancêtre, évoque la persévérance et la détermination de ce peuple  tunisien parsemé  dans nos terres fertiles, qui a longtemps rempli les ventres romains.

     

     

     

     

  • Aveux de fin d'année

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    painting by Othmane TALEB

                                                                                                                                                                    31 DECEMBRE 2008
                                                                                                                                                                             

           Il n’est de plus bel instant que celui où t’écrire, j’ai décidé d’étouffer  tout caprice de dire des mots de peur de faire bondir des bêtises, cependant  je me réserve un dernier plaisir pour le dernier jour de l’année la plus émouvante de ma vie.

          Je vois le temps filer et les souvenirs défiler comme un film, depuis le premier sourire  jusqu’à la dernière  larme, je vois un homme passionnant  de qui je suis tombée amoureuse si rapidement si fortement, un homme brillant, sensible, attentionné, charismatique … un homme que je voyais le monde dans ses yeux, un homme que j’admire tant… si je l’aime comme je n’ai jamais aimé c’est parce que dans ses bras je ne me sens pas en danger, parce que je peux me sentir moi même  face à lui, cet homme que j’aime pour qui je suis prête à tout, même le quitter,  qui m’a fait accepté tant de situations difficiles  qui a tant développé mes capacités de résistance et d’altruisme,  un homme à qui je me confie, je partage mes doutes et mes erreurs, j’évoque mes fantasmes et mes souffrances, un homme fort au cœur tendre.

         Mon homme miroir, l’être le plus cher à mes yeux,  malgré tout le mal et l’amertume et les déceptions et les tours que la vie nous a joué  j’ai pris conscience qu’il m’a tout donné et qu’il n’a rien reçu… et que finalement je suis un être incapable de donner quoi que ce soit et de garder quelqu'un auquel je tiens vraiment , parce que j’ai jamais eu de quelqu'un auquel je tiens , j’ignorais ce que c’est aimer une personne au point d’aimer ses défauts jusqu’à ce que je l’amour brûlerais mon âme.

         Alor finalement, je m’en viens  à penser que je dois à cet homme un chapeau bas pour avoir vivement enchanter ma vie.

    Mon plus cher souhait c’est pouvoir aimer la vie tant que la vie garde cet homme en vie, mon rêve le plus secret c’est pouvoir revivre quelques moments  de ce film,  et mon vœu le plus précieux  c’est de ne plus jamais avoir affaire à l’Impossible.

    Meilleurs vœux de bonheur.

    Cordialement. 

  • la violence (partie I / Projet de classe)

        « Malheur à moi ! Ai-je donc  été incapable d’être comme ce corbeau et de cacher le spectacle indécent de mon frère »,  disait Caïn figé devant le cadavre de sa victime de frère Abel envahit par un très profond sentiment de remord pour avoir tué son frère cadet par jalousie,  affolé et ne savant pas quoi faire, Dieu lui envoi  un corbeau qui se mettait à gratter la terre pour ensevelir Abel. Dieu qui n’a pas accepté l’offrande de Caïn et n’a pas refusé celle de son frère qui était « parmi les pieux ». Caïn fini en meurtrier, le premier meurtrier de l’humanité, « il devint alors du nombre de ceux que ronge le remord »- Le Coran, La table servie, versets 29-33.

       Cette histoire  figurant dans La Bible et dans  Le Coran, est pertinemment  très symbolique, Abel et Caïn étaient fils d’Adam et Eve, parents de l’humanité et voir leur fils commettre un meurtre dés l’aube de l’existence humaine ne peut que confirmer l’enracinement de la violence dans l’âme humaine- Caïn révèle la haine qui hante le cœur de l’homme.

       D'ailleurs, si on décortique l’histoire de l’humanité en cherchant une caractéristique comportementale bien commune à tous les êtres humains, on ne peut qu’être frappé par l’universalité de l’agressivité, une volonté ardente de destruction qui anime le corps et ravage ce qui l’entoure, une caractéristique animale principalement , l’agressivité , une modalité de comportement qui sera connue par des actions où la violence est dominante, une force brutale qui arrache l’homme de son état de repos « calme » et l’emporte à des états de rage et d’excessive intolérance, il génère alors des actions hostiles qui imposent des contraintes à autrui et qui provoque la douleur et la peine.

       La nature de l’agressivité fut l’objet de d’une méticuleuse analyse, plusieurs chercheurs jettent un nouvel éclairage sur cet aspect trouble du comportement, sans pouvoir la cerner  entièrement à cause de son origine indéfinie –tout comme les autres comportements  qui ont longtemps accablés les spécialistes de la nature humaine.

      La violence adopte plusieurs formes, elle pourrait être directe et se manifeste  par des agressions physiques d’intensité variable pouvant découler un  geste qui fera toute la différence entre la vie et la mort, et elle peut se porter à l’égard des congénères, des animaux, peut se dériver de sa voie primitive et se manifester contre des objets ou pire se retourner contre soi, ressort inconscient de certains suicides.

       Elle peut être indirecte ne s’exprime pas à traves les gestes physiques mais par l’imposition de pratiques hostiles envers les autres ; faire circuler des rumeurs au sujet de quelqu'un, publier des calomnies, des railleries acérés, infliger des traitements discriminatifs, des peines morale, blesser la dignité, attenter à la pudeur l’honneur la liberté, cette « violence froide » est parfois plus tranchante que les agressions physiques. 

      On a souvent entendu parler de  «  la violence éducative », d’ailleurs l’union de ces deux termes est complètement dérisoire, une violence dirigée contre des enfants ! Ces pratiques de maltraitance perpétrées à des fins soit disant éducatives sont rarement reconnues par la société mais elles sont largement répandues, agresser un enfant, le terroriser, le faire souffrir, blesser sa dignité pour qu’il soit bien élevé bien poli !! Et là tous les efforts des psychologues et  des sociologues tombent à l’eau, ils doivent plutôt orienter leurs recherches pour anéantir les impacts de l’agressivité  sur les enfants et empêcher la naissance d’une nouvelle génération de « violents ». Cela dit qu’on  a longtemps cru    que l’agressivité prend forme assez tardivement dans la vie d’un être humain, maintenant on a la certitude que ce comportement se dessine à un âge très précoce- deux à trois ans, et atteint des sommets vers l’âge de vingt ans (selon des chercheurs américains).

       L’idée que les hommes apprenaient la violence a longtemps prévalu, on sait que dés la naissance certains la portent en eux incluse dans leurs gènes d’autres la reçoivent de l’environnement dans lequel ils baignent, et on ne peut pas envisager aujourd’hui le concept de la violence sans tenir compte de ces deux éléments crucials.

     De plus en plus de travaux démontrent que l’agressivité a une origine génétique, ces gènes peuvent être assez forts chez un enfant, outre l’aspect génétique, les effets de l’environnement sont capitaux.

    Un enfant qui grandit dans une famille où règne la violence ou qu’il en soit lui-même victime affronte le risque d’acquérir des comportements agressifs, la violence nait de frustration, et quand ces deux éléments réunis marquent une personne le cocktail sera fatal, d’ailleurs la pluparts des criminels ont eu ce parcours.

    Restant au sujet des enfants, plusieurs parents s’inquiètent de la relation qu’entretiennent leurs enfants avec l’univers des jeux vidéo et du cinéma, ceci devient problématique quand un jeune qui porte déjà les gènes, s’adonne à cette forme de violence virtuelle  ou spectacle, « l’alcool c’est dangereux  pour un alcoolique » de même pour la violence, mais on ne connait pas des cas d’adolescent qui serait subitement devenue agressif à cause des effets de la télévision qui est désormais   «le chwingum de  l’œil », un adolescent non violent, à cause des jeux vidéo, finit par le devenir ; ça n’existe pas.

       L’être humain commet le plus grand nombre de gestes violents vers l’âge de seize à dix-sept ans, les garçons ont  plus recours aux attaque physiques que les filles, qui utilisent une forme indirecte pour exprimer leur rage et leur frustration. La violence dépend aussi du niveau social, autant on a autrefois prétendu que la pauvreté engendre la violence autant on pense aujourd’hui le contraire, à savoir que la violence mène plutôt à la pauvreté, il est cependant encouragent de savoir que les jeunes défavorisés deviennent moins violents au fur et à mesure qu’ils vieillissent.

     

    TO BE CONTINUED.....