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Mon émouvant amour

Si je reprends mon ancienne habitude de lui écrire des lettres, je reprendrais par la suite toute la cascade d’habitudes qui s’en suit, surtout ce lourd chagrin qui m’empêche de respirer, des qu’il s’éloigne.

 Cet après midi, j’étais presque qu’aux nuages, ou je l’étais assurément, quand on est aux nuages on a l’impression de flotter on est entouré de leur blancheur fraiche, du coup on ne voit plus leur contour et leur forme, on dit qu’on y est presque sans réaliser qu’en réalité on est plein dedans, on était la bas cet après midi.

Légère, épanouie, heureuse, enfin du bonheur doux comme un bonbon fruité qui fond lentement sur la langue, et répand dans la bouche son gout sucré, tel était notre bonheur, j’ai fermé les yeux fortement, pour tatouer son visage dans mes pupilles, je savais que le bonheur est éphémère, que le soir dans mon petit lit vide, je vais fouillé ma mémoire pour l’évoquer, et je n’aurais que l’amertume de ma salive, hier encore j’étais dans ses bras, ce soir je rase les murs, j’aurais un autre bonbon certainement, toutefois, il me manque ce bonheur, intense, et j’ai peur surtout que je m’y habitue, le sevrage sera dur, et c’est justement cette habitude que j’ai cru être capable de m’en débarrasser, l’habitude de m’habituer à sa présence, comment pourrai je simplement ignorer tel bonheur qui m’envahit à sa simple vue ? Comment serons nous capables de nous maîtriser quand chacun aime l’autre plus que l’autre, on se bousille on s’abime on se brûle au minuscule contact, on se dispute,  on se blesse… mais on s’aime.

Jaloux et convoités, on s’attire, on attire les autres,  on s’affole, on se ressemble si fort au point de refuser de l’admettre parfois, comme quand au réveil, on regarde sa propre image nu dans un miroir, on fait généralement cette grimace de terreur et en s’éloigne rapidement, sans pour autant se mépriser, on continu à aimer sa personne, on continu à s’aimer de plus en plus fort.  

J’avais l’habitude de lui écrire et je crains la reprendre, j’ai fait ce blog pour écrire à lui sans qu’il lise, cependant je lui ai filé le lien, mon unique faible cet homme ! Mais il n’a jamais regardé, et ça m’a poussé à parler, et c’est ce qu’il préfère de loin!

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