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  • Grippe, tisane et citronniers

    1191601068TncCKR.jpgJe me porte mal, un rhume, je me dis depuis hier soir, là je commence à en douter, c'est une grippe assurément, je me sens misérable, j'ai mal partout, mes yeux brûlent, je respire difficilement, (une bronchite!!) je peux encore m'assoir et parler, mais ça devient de plus en plus dur. Ma soeur m'a concocté une tisane, un sacré mélange de verveine, thym, romarin, camomille, menthe, grain de fenouil, fleurs d'oranger... et je ne sais quoi d'autre, peu importe du moment où le simple fait d'en boire une soulage et apaise et remonte le moral, qu'elle soit peu curative, je m'en fiche, j'ai pris des médicaments, pourvu que ce ne sera pas le méchant H1N1!

    Au fond je n'ai pas peur, si je le contracte je ne mourrai pas "Nchalla", mais je dois rester saine au moin jusqu'à la semaine prochaine, ma tisane manque du citron, les citronniers du jardin semblent guéris, je les croyais morts, depuis l'hiver ils n'ont pas fleuri, les feuilles étaient jaunies et enroulées, les branches présentaient des petites plaies et il n'y avait pas de pousses, j'ai vu le propriétaire les traiter, et voila que la semaine derniére, en les contemplant de ma fenêtre à ma grande surprise, j'ai découvert des petits citrons tout verts sur tous les arbres, j'ai jubilé, j'adore les arbres, mais surtout la citronade que ma soeur prépare. 

    Ma tête cogne, j'ai besoin de sommeil.

  • Les femmes du monde

     

     

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     TBWA pour Amnesty International France 

     

    Hier j’ai vu une vidéo qui date de 2006 sur facebook, dans laquelle, deux filles se font poursuivre par une « meute d’hommes surexcités, au plein centre du Caire…, une centaine d’hommes qui courent après elles dans le seul but d’en abuser », une autre montre une tentative de viol collectif dans le stade du Caire, ce que j’ai vu m’a littéralement choqué.

    Du viol collectif, du harcèlement  sexuel flagrant, un sujet à ne pas discuter en Egypte,  la peur du scandale, la honte, l’honneur, la réputation… en parler est un tabou ! « Les hommes sont innocents, les femmes coupables », « c’est les filles qui nous cherchent, elles n’ont pas à s’habiller comme ça », c’est ce que disent les hommes pour se défendre.

    Selon le centre égyptien pour les droits de la femme 83% des filles se sont fait harceler, on compte 55 viols par jour et en pleine rue !!!! Les autorités négligent le phénomène, le parti des « islamistes des frères musulmans » donne la solution « Le voile » !!

    En Egypte il n’y a pas d’autre solution, réveiller la conscience publique est une tâche de titans, qui ne donnera ses résultats que très tard, les femmes n’ont pas le choix. Après ce que j’ai vu, Inès Dghidi pourra-t elle encore se tenir contre le port du voile?  Le voile ou le viol, en Egypte on ne dispose pas d’autre alternative!!!

    Pourtant jusqu’aux années 70 la femme égyptienne a  été  libérée et respectée, à voir leur cinéma d’époque, miroir de la vie.

    La situation des femmes en Egypte est bien plus lamentable, puisque l’on continu à circoncire les jeunes filles, pire encore Nagla Al-imam, une avocate égyptienne encourage les arabes tout court à violer les israéliennes!!!

    Son voisin le Soudan condamne les femmes qui portent des pantalons « larges sous le hijab » et lapide celles qui mettent des sous-vêtements sexy !!

    L’Afghanistan leur impose le port de « la maison des tortues », la burka.

    Les mariages précoces forcés en Inde ou au Bangladesh, les grossesses et mortalité des adolescentes,si elles ont de la chance elles en sortent avec une fistule et l'incontinence, elles seront rejetées par leur mari, et exclues de leur communauté.
     

    Les soldats du Tsahal abusent des palestiniennes, ainsi que leurs collègues israéliennes.

    Même en France, 5% des femmes sont victimes d’inceste. [Femme actuelle]

    J’en déduis que toutes ces femmes sont victimes d’une mentalité qui dépasse de loin toute religion et morale, une phallocratie pure et dure, qui accordent aux hommes un statut supérieur aux femmes et à leur agression une sorte de légitimité.

    "Naître femme est le pire des chatiments", il me semble que Lorca avait bien raison, c'est les femmes qui portent la croix de l'humanité.

    Et je me félicite amplement d’appartenir à un pays, atypique et exceptionnel (par rapport à ses voisins- on n'a pas encore un ministère de parité comme la Suéde) dans lequel on fête les femmes depuis 1957, année marquée par le code du statut personnel,  de l’instauration de l’égalité entre femmes et hommes, de l’abolition de la polygamie déjà marginale et mal vue , de la liberté du port du voile, le travail, le divorce, le mariage, le vote, la condition de la femme a basculé, nous en sommes pionniers dans le monde arabo-musulman.

    Et ceci grâce aux fondateurs de la Tunisie moderne, depuis l’époque  de Khair-Eddine Pacha, Cheikh Snoussi,  Abdelaziz Thâalbi  César Benattar qui défendent la cause des femmes, notamment l’éducation des filles, en arrivant à Tahar Haddad, « Notre femme dans la charia et la société »,le livre culte, largement controversé, condamné par les conservateurs, Haddad répudié par la société, traité d’hérétique, Haddad qui s’exile et meurt dans l’isolement total, Hadad dont les idées ont été perpétuées et enfin concrétisées par le leader de la Tunisie indépendante, Feu Habib Bourguiba, sans oublié le cheik de la Zeitouna  Mohammed Fadhel Ben Achour, jusqu’à l’actuel chef d’état, qui a renforcé cette chaine de reformes,  « Il n’y aura ni remise en cause ni abandon de ce que la Tunisie a pu réaliser au profit de la femme et de la famille ».

    Les statistiques en parlent mieux, 58,1% des étudiants en supérieur sont des femmes, elles occuperont plus tard tous les secteurs, des plus prestigieux, armé, aviation, police, corps médicale, magistrats, avocats, gouvernement, chambre des députés, aux plus exténuants, chauffeurs de taxi, de bus, de métro, ouvrières dans les usines de textiles, dans les terres fertiles, femmes sur les timbres, sur les pièces de monnaies, chercheuses, artistes, actrices, ambassadrice, ministres…

    Des problèmes on en a beaucoup, mais je me permets encore de prendre un taxi seule, à deux heures du matin, en robe de soir, pour rentrer chez moi, je me permets d’aller aux stades, et de choisir de mettre ou pas le voile, de choisir l'homme que j'épouse et le métier que j'exerce. 

    Des problèmes il y’en a partout, mais être femme en Tunisie c’est un luxe, après ce que j’ai vu hier.

     

     

  • A night in Tunisia

    Il est parti, ses départs doivent avoir un air banal, il ne fait que ça quand je l'ai connu, des interminables aller-retours, une nuit à Isanbul, un déjeuné à Stockholm, un cours à donner à Nairobi, une conférence à Abu Dhabi, petite escale à Paris, il saute dans un autre avion et repart vers une autre ville, Abidjan, Londre, Le Cap, Franckfort, Dubai, on ne sait jamais... Tunis peut être, pour l'amour de mes yeux!!

    Il passe comme un doux rêve, effleure mon visage comme un papillon, et repart, et je dois absolument l'attendre sagement, je n'ai pas le choix d'ailleurs, je l'attends pour l'amour de ses yeux!

    Le vide, j'essaye de le combler avec des souvenirs, de préférence il n'en fait pas partie sinon ce sera insupportable, ce soir je pense à une soirée, du jazz, Manda Djinn, ce 9 septembre, à Tunis, chantant l'un des masterpieces, the interlude, "A night in Tunisia" de Dizzy Gillespie, "route 66", du gospel sans choeur pour me décevoir, "Scandalise my name", "happy day", ou encore "Lady day", en hommage à Billy Holiday, autre hommage à Sara Vaughn, une agréable soirée pour le public, une soirée comme les autres pour moi, j'y étais seule et je ne pensais qu'à lui...

    The moon is the same moon above you
    Aglow with its cool evening light
    But shining at night, in tunisia
    Never does it shine so bright

    Je souhaite tant qu'il reste, Each wonderful night in tunisia, des nuits magnifiques quand il vient, des nuits glaciales quand il part....

     

    A Night In Tunisia, Ella Fitzgzerald


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  • Détective Conan

    404496734_small.jpgL'une des mangas les plus populaires au monde, de Gōshō Aoyama, inspiré par Arthur Conan Doyle, Maurice Leblanc, Edogawa Ranpo, Agatha Christie, George Simenon, et autres as du polar, ce mangaka a fait venir au monde un petit personnage prodige, intelligent et très drôle, l'un de mes préférés petits choux animés, car "il n'y a jamais qu'une seule vérité", sa phrase culte. on peut voir quelques épisodes sur ce lien http://www.wat.tv/video/detective-conan-episode-93-s3p5_raub_.html, et voici un morceau de la bande originale.


    podcast

  • Cher sommeil

    Le sommeil refuse de m'enlacer, j'écoute Tchaikovsky et je m'efforce à oublier tout le monde, Tchaikovsky, Swan Lake, op 20, acte II, scène 1, Swan Lake, dance of the "fee-dragee", "Swan dance", le grandiose Lac des Cygnes, un petit bout de rêve commence à se faufiler, comme Odette je plane au dessus du chateau, le château, Neuschwanstein Castle, le majestueux château de Baviére, le nouveau rocher de la cygne, un époustouflant château de contes de fée, du broyard, une petite lune, de la neige, le sommeil me berce, je ne pense plus à personne, je ne sens plus rien, rien que "le plaisir de s'enfoncer dans les eaux noires du rêve, croyant qu'on en reviendra toujours". [Stéphane Audeguy]

    Je me noie, j'oublie, je m'endors.

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    Neuschwanstein castle Bavaria
  • Je t'aime et je me tais

    Ce soir je me trouve incapable de lui dire je t’aime, ce n’est point parce que je ne le suis pas, quelqu’un a dit qu’on ne s’aime vraiment que si on arrête de se le dire, je me rappelle d’une lettre, cette lettre :
                                                                                                                                                                  14 Février 2009
    « C’est une paranoïa ici, c’est la Saint Valentin, l'on dirait tout le monde est amoureux !
    J’ai passé la semaine à faire les tours des boutiques avec mes amies pour choisir des cadeaux pour leurs compagnons. J'ai réalisé que je ne t'ai jamais fait de cadeaux!
    Et c'est parce que je ne trouve pas un qui peut te plaire, vraiment je ne sais pas, je trouve de belles idées pour les filles mais quand je me demande qu'est ce que je peux choisir pour toi je me bloque!!
    Je ne fais qu'écrire des messages, des lettres, un vrai carnaval de mots, de couleurs, de folies qui encombrent ta boite, elles ont pris des cadeaux juste pour faire comme tout le monde, pour la coutume, pour ne pas être déphasées, elles iront diner en tête à tête, mais aucune d'elles n'est vraiment autant amoureuse que moi, pourtant moi je serai la seule qui reste bien seule!
    Tu devrais remarquer que je t'écris de moins en moins, je manque de mots j'ai l'impression d'avoir presque tout dit... je vais peut être faire comme Nietzsche et me mettre à m'envoyer des lettres de ta part, ça t'épargnera mes coups de tête!
    Depuis que je t'ai aimé les fêtes me font flipper, entourée de dizaines de gens qui ne m’entourent pas, je dévisage ces gens cherchant ton cher visage, comme si t'allais jaillir de nulle part juste pour me dire je suis là à tes côtés, comme si j'allais sentir ton souffle dans le creux de mon cou, souvent je me perds dans mes pensées en pleine foule tout devient calme je n'entends plus rien que les battements de mon cœur, je t'imagine, je t'invente, je te dessine, je languis, et je me réveille, le cœur alangui, je me trouve dans une boule en verre, présente en chaire et en os, le cœur voguant dans un autre univers, c'est toi mon unique belle histoire, on a beau tout rêver, tu dépasses le rêve!
    Tu ne peux jamais saisir à quel point je me sens seule, terriblement seule, j'ai comme un trou noir dans ma vie, comme si mon âme m'a quittée, pourtant je sors et je vois du monde et je passe du temps, au tréfonds de moi une petite fille aveugle qui se fait perdre l'ouïe par une bombe, j'ai du mal à te faire comprendre ce que je sens vraiment, ou à quel point je t'aime, d'ailleurs ce mot commence à m'écœurer, c'est la définition de mon existence: qui suis je?? Un être qui vit pour t'aimer!! Ça te fait peur?? J’ai très peur moi-même, de tomber malade d'amour, de devenir obnubilée, de ne plus jamais guérir.
    Mais tu es l'homme que j'admire, l'air que je respire, mon amour... et comme on dit, j'ai tout pris de toi jusqu'au sens du frisson. Je ne te demanderai pas d'être le mien, ni de faire des miracles pour moi, je n'aurai tant de chance que quand tu m'aimeras, tes mains sur ma peau valent perles et diamants. »

    Enfin j’ai choisi un cadeau, que j’aime, et j’ai brisé les quelques milliers de kilomètres qui nous séparent, ce matin là il a reçu dans son bureau une douzaine de roses blanches, il a dit plus tard que tellement elles étaient blanches que les bouts des pétales semblent verts, expéditeur inconnu, mais il a su que c’était de ma part, c’était mon message :


    « Rita Hayworth était une mordue de voyages, dans toutes les villes du monde là où elle débarque son prince Ali Agha khan a pu embellir ses matinées par de magnifiques bouquets de fleurs, je pense que même son alzheimer n’a pas pu ternir l’éclat de ces joyaux vivants.
    Et moi mon cœur si j’aurais ce même pouvoir j’inonderai tes jours d’amour et de fraicheur, mais tout ce que j’ai à t’offrir c’est ma passion un absolu désir que je ne peux jamais combler simplement parce que ton absence le nourrie. J’envierai ces fleurs quand tes mains les toucheront, serai je un jour ta fleur unique ? »