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Raz-le-bol

J'en ai par dessus tête cette fois, je ne supporte vraiment plus ses propos sceptiques, résolument il n'a pas confiance en moi, du tout, il interprète tous mes gestes et paroles d'une façon malsaine, toujours de mauvaise foi.

C'est qu'il est maladivement méfiant, ou que je n'inspire pas confiance, et si c'est le cas, comment pourrai t-il m'aimer si à ce point il doute de moi ? Et là tout s'effondra, je n'ai jamais toléré à une personne de me suspecter, je n'ai jamais aimé me justifier sur des choses débiles et pourtant il me fait subir un interrogatoire à chaque fois qu'il pette les plombs, monsieur ne veut pas paraître dupe, il insiste, il tient à avoir des explications, et moi ça me rend folle de rage, comment diable peut il seulement douter que je serais capable de le faire passer pour une dupe??

S'il doute de ça , c'est que tout le reste n'a plus d'importance, et puis je n'ai pas le droit de monter sur mes plus hauts chevaux quand lui il passe au galop, je dois docilement répondre et me disculper, et il reprend des le début, oubliant quelques détails, ajoutant d’autres, gonflant le temps passé, n'admettant jamais qu'il en fait trop ou qu'il peut se tromper, et il m’arrête quand il ne veut plus écouter, il part avec la même idée qu’il avait au départ, tous mes efforts tombent à l’eau, et si je me tais ? Il s’emporte d’avantage et pour finir je dois absolument demander pardon, sinon j’en aurais sur la conscience, parce que c’est toujours lui le Bon !

Et ça , mon Dieu, m'exaspère à un point que je me mords les doigts pour ne pas hurler, je garde une voix calme, j'essaye de faire ce qu'il veut, je ris parfois, pour me déstresser et rendre les choses ridicules, je veux en finir, mais hélas il pense que je le prends pas au sérieux et il hausse la voix, et je m'énerve d'avantage, de ma vie je n'ai jamais laissé une personne me trainer ainsi, même avec mes parents, quand on m'accuse je ne réagis pas, ou j'admets ou je sois innocente celui qui ne me croit pas qu'il aille se faire voir, je n'ai pas de compte à rendre à quiconque.

Cependant, c'est avec lui seul que je me montre patiente et indulgente, je l'écoute je discute, je raconte la vérité et ça sonne faut toujours parce que bordel si j'ai envie de mentir ce sera parfais, je suis une bonne menteuse, mais je n'aime pas mentir, ça ne fait pas de moi coupable, et le hic c'est que tout le monde me crois quand c'est mijoté!

Lui, il me pousse à bout, je sais qu'il a passé une journée affreuse au boulot mais pas pour autant en avoir après moi, ensuite m'en vouloir ne pas être à ses côtés quand tout va mal, oubliant que quand tout va mal, il s'acharne sur moi!!

Heureusement que c'est au téléphone que tout se passe sinon j'aurai pu réagir autrement, je deviens odieuse et exécrable, et je ne supporte plus personne, vaut mieux ne pas m'approcher, j'ai un sacré sang froid que je perds à une seule occasion, qu'on m'accuse à tort et m'oblige à me justifier sans me croire.

Ce qui m’irrite par dessus tout c'est quand on inverse les rôles, il me fait entendre ce que j'ai envie de lui dire quand c'est lui l'inquisiteur, et je m’abstiens  pour ne pas le blesser.

La cause c’est que moi je pense qu’on dispose des mêmes droits, qu’on est égaux, et que lui il pense qu’une femme ne doit pas gueuler comme un homme quand elle perd les boules, sauf que je ne suis pas une femme à bouder doucement, ce n’est pas chic de délirer, mais diable je peux tuer moi !!!

Je ne peux pas lui dire tout ça, je serais perdante et il ne verra que le mauvais côté comme toujours! Alors je compresse ma rage au point d'avoir des crises d'angoisse, dès que je m'allonge sur le dos un poids m'écrase les poumons, j'étouffe et je cherche une position confortable pour dormir, mais ce stress ne semble pas clément, ça commence avec un petit malaise, puis hoquets, puis des courtes apnées, je m'affole, je me léve je me calme mais ça reprend en boucle, raz le bol!

 

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