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Ode à Charlotte

"Charlotte avait le feu sacré de l’indépendance, ses idées étaient arrêtées et absolues. Elle ne faisait que ce qu’elle voulait. On ne pouvait pas la contrarier, c’était inutile, elle n’avait jamais de doutes, jamais d’incertitudes. Son parti une fois pris, elle n’admettait plus de contradiction. Son oncle, le pauvre abbé de Corday m’en a parlé dans les mêmes termes, comme d’une personne qui avait un caractère d’homme. Elle avait, en outre un esprit assez railleur, assez moqueur... Elle était susceptible de sentiments nobles et élevés, de beaux mouvements. Avec l’énergie dont elle était douée, elle s’imposait et n’en faisait jamais qu’à sa tête. Quoique dans la famille les femmes soient toutes énergiques, il n’y en avait pas qui eussent un caractère aussi décidé, aussi capable. Si elle eût commandé un régiment, elle l’eût bien mené, cela se devine ."

C'était Frédéric de Corday parlant de Marie-anne Charlotte Corday, la femme qui a assasiné Marat dans son bain, bien qu'elle soit criminelle, Charlotte est une femme de caractére, hantée par ses principes et ses moeurs, elle a commit son acte avec sang froid, parce que ce Marat L'ami du peuple a osé se féliciter d'avoir participer aux massacres de septembre 1792, une psychose des révolutionnaires, le sommet de leur violences sanguinaires, cet homme a offensé son sens de justice, et elle l'a éliminé.

 "Il suffit que je sois bien malheureuse pour avoir droit à votre bienveillance" ecrivit elle dans sa lettre. Mais on n'affronte pas le mal par le mal.

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 Marat par J.L. David

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