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Lettre à l'homme qui est parti

 

04 AOUT 2008

Mon cher,

Que c'est triste Tunis quand tu n'y es plus!

Je ne vois pas l'intérêt de continuer à me réveiller à brosser les dents à manger, peut être je le fais instinctivement... mais ça devient pénible.. pourquoi je regarde le miroir?... quelle importance d'être belle si je ne le vois plus dans tes yeux...je suis coincée dans le passé j'arrive pas à admettre que le temps passe ce n'est plus la semaine dernière...mais tu hantes mes pensées, chaque cellule en moi te réclame, je vis pour t'aimer..

 

Je revis nos rencontres, nos baisers, nos joies, nos disputes...ce qui me console c'est que tu éprouves la même chose.

Mon amour...une joie partagée est une double joie un chagrin partagé est un demi chagrin...

On partage la peine...intéressante cette peine pendant qu'on souffre on ne s'ennuiera pas...je me souviens de la derniére soirée... on dansait, tu me serrais, tu donnais l'impression d'avoir possédé le monde, j'avais le cœur en miettes!!

Je me souviens que tu n'aimes pas que je traine derrière toi je t'avais pas dit que j'adore mettre les pieds là ou tu met les tiens j’adore suivre tes pas, aujourd'hui mon amour je suis perdue je n’ai plus de pas à suivre…

Je ne me lasse jamais de te regarder marcher, manger, rire, boire, conduire, danser, je mobilise mes sens au maximum, je t‘observe intensément, j’écoute le moindre de tes bruits, je m’enivre de ton odeur.

J’adore voir ta confusion quand je me plonge dans le silence.. tu étais prêt à tout pour le briser, quand parfois tu ne trouves pas les mots qu’il faut toi le roi de l'éloquence…

Si tu savais combien je t’aime, ceci frôle la vénération! Si tu savais que tu représentes tout ce que «homme » peut présenter, mon amour mon père mon frère mon enfant mon ami mon confident.. je n’ai plus besoin d’avoir un autre homme dans ma vie…

Si tu savais que j’étais prête à tuer pour que tu restes. si tu savais que j'ai toujours été jalouse à en mourir et que ça m’obsède et que je fais un effort de géant pour ne pas te le montrer et que je le sens à chaque fois qu'un être humain te touches, ça me fait honte parfois..

Si tu savais mon amour que la vie n’a aucun sens loin de l’espace de tes bras.. qu’il fait froid et noir ici..

Il faut que je m’arrête ici, je ne vois plus l’écran, mes larmes le brouillent...

P.S: J’irai manger au restaurant de la derniére fois, au moins manger aura un sens…pèlerinage.

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