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Habiba Msika

 

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La vague des années folles a aussi touché Tunis, dans les années 1920, une femme exceptionnelle, cantatrice, danseuse, actrice, sex-symbol, Habibet-el-koll (l'aimée de tous), fait sa montée comme une fusée, brûle les coeurs au passage, des jeunes bourgeois tunisois, des hommes du pouvoir, jusqu'au prince Fouad d'Egypte.

Une avant-gardiste, libérée et audacieuse, elle a joué, Layla, Lucrèce Borgia, Desdemone, même Roméo (embrassant Juliette) mais son plus beau rôle était Habiba elle même, un phénoméne, Tunis était fou d'une femme juive issue d'un milieu populaire, qui ose sortir sans voile, avoir sa propre voiture et son propre chauffeur, se faire accompagner par des gardes du corps. Une vrai courtisane, la belle des belles, la tigresse aux yeux verts.

Et puis un ex-amant, Mimouni, amoureux fou et blessé, s'est introduit dans son appartement, l'inonde d'essence et la brûle dans son sommeil. Une mort aussi intense que sa vie.

Cette chanson, évoque un lit d'amoureux, câlins et cajoleries, bière et champagne, ivresse et baiser,

Ala Srir Ennoum Dalaâni, Habiba Msika
podcast

Je trouve que dans un sens Msika a contribué à l'émancipation des femmes tunisiennes, précisement avec son courage et son esprit d'indépendance, donnant au "libertinage" un sens artistique qui rend la liberté banale comparée à lui, donc admissible et peu choquante.

Cette photo me rappelle Sara Bernhardt, Mata Hary peut être.

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