Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Médina en fête

Le festival de la Médina de Tunis, charrié par la lune du Mois Sacré, enchante nos soirées ramadanesques comme "el briqua" le fait pour nos tables, pour cette 27 édition, le programme me parait peu riche, j'ai apprécié quelques soirèes, surtout celle du 29 aout, "Musique orientale : Aicha Radhouane (Maroc)"  
Là c'est la découverte pour moi, une voix féminine tyrannique, puissante du genre à briser un verre si elle cri dessus, à se faire envier par un ténor, elle semble avoir un orchestre de mini lutins qui jouent avec ses cordes vocales! Mon amie journaliste dit qu'elle n'a pas la souplesse nécessaire pour basculer d'une tessiture à une autre avec aisance sans paraitre fatiguée! Peut être, je ne suis pas experte en la matière, mais ce que j'ai écouté m'a touché! L'on pense que ce genre de musique orientale est seulement pour les grands maîtres du soufi, et les "Salatin Ettarab", "Sultans de - littéralement- la jouissance auditive", mais Madame Radhouane me prouve que ce n'est que des propos machistes!!!

Les poèmes de la renaissance à thème "amour et vin",  inutile de décrire l'air surpris du public en écoutant pendant ce mois sacré de Ramadan " kaâsi wa khamri" ou encore "Arwehouna khamron, ashbéhouna karmon" je traduis " Ma coupe et Mon vin" et " Nos âmes sont du vin, nos fantômes sont des vignes"...
La dame jouait les chefs d'orchestres aussi, accompagnée de quatre musiciens , egyptien (drôle de vieil homme sur son qânun) libanais (excellent percussionniste daf et tar), palestinien et tunisien. Un bon spectacle en somme.

 

Les commentaires sont fermés.